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Concours en médecine - Des facultés menacées de fermeture en cas d'application du lissage négatif
08/09/2016 - 10:35

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Une ou plusieurs facultés de médecine pourraient devoir fermer leurs portes si le lissage négatif était imposé, estime l'Unécof sur base d'une analyse du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (Cium) que Le Soir rapporte jeudi et que MediPlanet publie dans son intégralité (voir ici).

Les étudiants surnuméraires par rapport aux quotas fédéraux actuellement formés en Fédération Wallonie-Bruxelles piochent dans les numéros Inami réservés aux prochaines années. Fin 2014, le gouvernement a décidé de retirer des futurs quotas le surplus de 2.185 étudiants diplômés d'ici 2021. Il s'agit du lissage négatif.

Selon les calculs du Cium, à terme, l'UMons n'accueillera plus que 32 étudiants en médecine, tandis qu'ils seront 55 à l'ULB, 61 à l'ULg, 64 à l'UNamur et 78 à l'UCL.

"Ce scénario impliquerait la fermeture d'une ou plusieurs facultés de médecine. Si c'est ça, la réaction du front étudiant sera à la mesure de la catastrophe annoncée", prévient Opaline Meunier, présidente de l'Union des étudiants en communauté française (Unécof).

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Reactie

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Bonjour monsieur Cogan,

Je pense qu'il y a un petit soucis dans votre calcul puisque vous arrivez à 100.1% . Ceci étant, nous avons basé nos calculs sur le fait qu'à l'heure actuelle, madame De Block n'a accepté qu'une nouvelle clef de répartition (CF les différents articles notamment sur l'art du compromis politique adressé à Mr Torfs) contrairement à l'élargissement des quotas qui étaient bien un des deux éléments proposé par la commission de planification il y a quelques mois de ça.

Etant donné le tollé qu'a provoqué la suggestion de modification de cette fameuse mais néanmoins officieuse clef chez les nationalistes du nord nous, avons préféré nous baser sur les quotas actuellement prévus plutôt qu'à un hypothétique élargissement de ceux-ci.Rappelons nous d'ailleurs que De Block a déjà cédé aux pressions de la NVA en ce qui concerne le quasi déjà acquis lissage négatif qui risque de décimer la force médicale de demain.

Nous déplorons une fois de plus que le politique gangrène ce dossier au détriment de la médecine de demain et c'est pourquoi il est de bon ton de rester réalistes !

Néanmoins nous apportons tout notre soutien à la commission de plannification qui je l'espère continuera à tenir compte de la labilité d'une telle plannification compte tenu de l'évolution de la profession et espérons qu'elle soutienne les cohortes d'étudiants dans l'adversité.

Cordialement,

Quentin Lamelyn

Président du CIUM

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Bonjour,

Il est clair qu'un tel lissage négatif ne peut être mis en oeuvre. Ce n'est pas seulement les facultés de médecine qui sont concernées, mais plusieurs cohortes d'étudiants potentiels des 7 années concernées qui se verront privés de la possibilité de réaliser des études de médecine.

Il convient néanmoins de corriger les erreurs de cet article. La commission de planification n'a pas proposé une nouvelle clé de répartition. Au contraire de l'arbitraire clé 60/40, la projection 2022 se base sur une analyse région par région, spécialité par spécialité des besoins en médecins compte tenu d'un nombre important de variables. La somme de ces chiffres abouti à un quota de 575 pour les francophones et 745 pour les néérlandophones soit un nouveau quota global de 1320 ( et non pas 1230 comme repris dans l'article). Il se fait que la proportion nord/sud,résultat de cette approche, est de 56,4/43,7. 

Prof.E.COGAN

Membre de la commission de planification