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Ph. De Backer pas opposé à la transmission de données personnelles à des entreprises
14/06/2016 - 12:22
Photo: Shutterstock

Le secrétaire d'Etat chargé de la protection de la vie privée Philippe De Backer (Open Vld) estime que l'Etat doit pouvoir transmettre des données concernant les citoyens au secteur pharmaceutique, éventuellement moyennant rétribution, pour autant que le retour de cette opération revienne au patient, par exemple sous forme de prix moins élevé pour les médicaments, a-t-il indiqué mardi dans le quotidien De Morgen et au cours de l'émission "De ochtend" (Radio1 - VRT). A ses yeux, le flux de données peut être assuré de manière anonyme. Le patient doit bénéficier, dans le même temps, de plus de contrôle sur ses données.

 

La piste avancée par Philippe De Backer figure dans la note politique sur la vie privée que le secrétaire d'Etat présente mardi à la Chambre.

 

M. De Backer y aborde le renforcement de la commission de la vie privée, mais aussi son rôle dans la détermination des données que l'Etat peut échanger avec les entreprises privées.Pour accorder plus de contrôle aux patients sur l'utilisation de leurs données, le secrétaire d'Etat veut mettre en place un passeport de vie privée donnant une vue sur qui utilise quelle donnée.

 

"Mais les caisses d'assurance maladie disposent aussi de données au sujet de leurs clients: suivent-ils une thérapie? Prennent-ils des médicaments? Lesquels et à quelle dose? Cette information intéresse le secteur pharmaceutique", a commenté le secrétaire d'Etat.

 

Selon lui, à l'étranger, les mutualités collaborent déjà à l'amélioration du suivi thérapeutique par les patients via des applications. La Commission de la vie privée doit examiner ces possibilités. M. De Backer a dit observer que de nombreux patients étaient déjà disposés à transmettre leurs données, par exemple lorsqu'ils collaborent à des études ou à des thérapies.

 

Des propos sur lequel le nouveau secrétaire d'Etat à la vie privée,Philippe De Backer, est revenu après la polémique née dans les médias."Je n'entend pas vendre des données de santé", a-t-il fait savoir mardi en commission de la Justice de la Chambre,